"And then there was the sun in the sky" pour flûte solo, didgeridoo et orchestre de flûtes, a été écrite à l'intention de Pierre-Yves Artaud, Phillip Peris et l'Orchestre de Flûtes Français.
La pièce s'inspire d'une légende du Dream Time des Aborigènes d'Australie qui raconte la naissance du soleil :
" Dame pélican passait son temps à regarder l'émeu, et l'émeu avait des oeufs énormes. Dame pélican aurait bien voulu avoir des oeufs comme cela, mais elle n'y arrivait pas. Alors chaque jour, elle allait voir l'émeu, et elle regardait ses oeufs... Un beau jour, l'émeu n'étant pas là, elle s'approcha et décida d'en casser un avec son bec. L'oeuf était jaune et blanc, mais elle n'avait jamais vu un tel jaune auparavant... Elle leva alors les yeux et regarda le ciel. A cette époque, vous savez, il n'y avait pas de soleil. Le ciel était tout bleu, et noir la nuit quand la lune se levait. Alors elle se dit : " que ce jaune est joli avec le bleu ! " Et elle prit un oeuf dans son bec, s'envola, et comme elle arrivait très haut dans le ciel, elle le cassa et le jeta au loin. Et il y eut une tâche jaune dans le ciel, et ce jaune devint le soleil... "
Extrait audio
: enregistrement de la création mondiale -11 Avril 2002- par Pierre-Yves Artaud, Phillip Peris et l'Orchestre Français de Flûtes
(direction Pierre Alain Biget) à Paris, salle Cortot. Fin de l'oeuvre. 2'09
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