L’étoffe inépuisable du rêve – Sortie de résidence / end-of-residency performance
Opera
9 février 2024
imagO, Cébazat, France
A. Carré, E. Janssens, X. de Lignerolles, R. Dayez, EOC, direction / conductor B. Mantovani
Livret : Alain Carré Musique : Sophie Lacaze Mise en scène : Jeanne Debost Avec : Els Janssens, mezzo-soprano Xavier de Lignerolles, ténor Romain Dayez, baryton Alain Carré, comédien Sylvestre Soleil, didgeridoo L’Ensemble Orchestral Contemporain
Bruno Mantovani, direction Effectif instrumental : flûte, clarinette, percussions, didgeridoo, violon I, violon II, alto, violoncelle
Durée de l’œuvre : 1h00
Éditions Musicales Artchipel
Mise en scène Compagnie Opéra.3 (scénographie, décor, costumes, cosmétique, création lumière)
Si « L’Homme est la Nature prenant conscience d’elle-même » comme l’écrivait Elisée Reclus (1830-1905), alors la légende aborigène sur la création du monde que nous avons choisie comme point de départ pour cet opéra est un joyau inconnu dont il faut chanter les louanges et partager l’essentielle vérité.
Dans « L’Homme et la Terre », « Elisée Reclus balaye d’un revers de plume le dualisme réducteur « homme-nature » qui formate encore la pensée dominante dans le monde qui se dit « civilisé ». Alors qu’au milieu du XIXème siècle la nouvelle ère industrielle poursuivait son essor irrésistible, cet éminent géographe, précurseur de l’écologie, penseur, militant anarchiste, exilé communard et féministe, soulignait déjà l’effondrement des équilibres fragiles de la nature sous l’action irréfléchie de l’homme. Un siècle et demi plus tard, le constat scientifique donne raison à la perspicacité visionnaire d’Elisée Reclus. Face à la perspective de catastrophes planétaires dont l’Homme est la cause, nous ne pouvons que constater les limites d’une vision exclusivement anthropocentrique du monde. »
En donnant la parole aux peuples aborigènes, qui détenaient sans aucun doute la clef de notre survie merveilleuse, notre propos est de proposer un voyage initiatique en deux parties… le temps d’un rêve dans le passé et d’un retour à la réalité d’aujourd’hui, en deux actes bien distincts.