Le Planetarium Bruxelles / Brussel et la Fondation pour les Générations Futures présentent
Le far-west spatial ou la science? Et si la beauté nous éclairait mieux que les débats?
Initiée il y a 67 ans, la conquête spatiale voit déjà poindre les limites d’une exploitation égoïste et insouciante. Des inquiétudes scientifiques émergent, qui méritent toute notre attention. Mais la beauté, qui sait relier science et conscience, nous guide par l’émerveillement.
L’attention portée au cosmos irrigue toute la création artistique moderne et contemporaine. Dès l’aube du XXe siècle, les musiciens ont tenté de saisir les variations atmosphériques et de mettre en jeu les caractères de la matière et des éléments. S’éloignant du clair de lune romantique, prétexte d’un nocturne propice à la confidence, les compositeurs ont orienté leurs regards vers le ciel et les limites de l’univers ; ils questionnent l’infini et le hasard et ils oscillent entre une mythologie cosmique héritée de l’Antiquité et la création de nouveaux langages tirés de l’observation spatiale.
Ce concert fait partie du projet musical de Thérèse Malengreau « Back to the dark sky » qui a ouvert un colloque « Avenir de l’espace – la voie durable » au Parlement européen.
Pour ce concert, Thérèse Malengreau a réuni des compositeurs de trois continents: G. KURTAG (H), J. LENOT (F), S. LACAZE (F), A. RIOTTE (F), C. DEBUSSY, K.H. STOCKHAUSEN (D), J. FONTYN (B), C. LEDOUX (B), G. CRUMB (USA), A. NISHIMURA (Japon)
Introduction en deux parties :
– Geoffrey VAN HECKE (écrivain), Sur le rêve des étoiles
– Olivier CHAZOT (Von Karman Institute for Fluid Dynamics), Science et soutenabilité
Des visuels seront projetés en temps réel sur les 840 m2 du dôme par l’équipe du Planétarium.