Je vois passer l’Ange

« Je vois passer l’Ange » a été composée en 2017 pour l’inauguration du grand chœur de la cathédrale Sainte Cécile d’Albi qui venait d’être rénové. Inspirée par les nombreuses statuettes d’anges au-dessus des stalles du grand chœur, qui, dans la symbolique religieuse, relayent le chant des hommes vers Dieu, vers l’au-delà, cette œuvre est écrite pour 3 voix de femmes et saxophone alto, un alliage de timbres que la compositrice souhaitait expérimenter depuis plusieurs années.

« Je vois passer l’Ange » est aussi une des premières œuvres de Sophie Lacaze composée à partir de rythmes ou sons de planètes de notre système solaire, issus de transformations d’ondes électromagnétiques captées par les sondes de la NASA.

I. Vert
II. Blanc
III. Or
IV. Bleu
V. Rouge

« Je vois passer l’Ange…
Un souffle porte et annonce l’univers… »
Michel Serres, la légende des anges

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« Je vois passer l’Ange » was composed in 2017 for the inauguration of the grand choir of the Sainte-Cécile Cathedral in Albi, which had just been renovated. Inspired by the numerous statuettes of angels above the choir stalls—figures that, in religious symbolism, carry human song toward God and the beyond—this work is written for three female voices and alto saxophone, a blend of timbres that the composer had wished to explore for several years.

« Je vois passer l’Ange » is also one of Sophie Lacaze’s earliest works to incorporate rhythms or sounds derived from planets in our solar system, created through transformations of electromagnetic waves recorded by NASA probes.

It consists of five movements, whose titles reference colors rich in Christian symbolism, particularly in liturgy and religious art:

I. Vert (Green)
II. Blanc (White)
III. Or (Gold)
IV. Bleu (Blue)
V. Rouge (Red)

« Je vois passer l’Ange…
A breath carries and heralds the universe… »
Michel Serres, The Legend of the Angels